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  • Lineas France va bien et démarre l’année 2025 sereinement

    Tout comme d’autres grandes entreprises ferroviaires, Lineas France a dû s’adapter pour répondre aux besoins de ses clients et est toujours en développement pour répondre à son leitmotiv : « customer centric » : la proximité des clients. Présent au SITL 2025, nous avons rencontré Matthieu Aernouts, Country Manager France chez Lineas pour en savoir plus sur les objectifs de l’entreprise et sa trajectoire.

    Renforcement des corridors rentables

    M. Aernouts nous a confirmé que Lineas allait renforcer son flux entre Thionville et Perpignan; mais aussi développer son corridor vers le Sud-Est pour desservir les quelques plateformes intermodales qui s’y trouvent, ainsi que d’autres marchandises qui nécessitent du sur-mesure. Ces corridors rentables permettent ainsi à Lineas de se renforcer financièrement et de desservir de nouvelles dessertes sur les secteurs où l’entreprise n’est pas encore présente.

    Optimisation des dessertes et propositions d’alternatives

    Tout comme d’autres entreprises ferroviaires, Lineas a décidé de réorganiser certaines dessertes pour les optimiser et permettre ainsi de préserver le report modal face à la route. Lineas reste un acteur sur le marché du wagon isolé et se différencie grâce à sa flexibilité (La taille et le business model de Lineas France lui confèrent une adaptabilité et un avantage concurrentiel face à d’autres structures). Lineas renforce son expertise sur les trains complets, offrant régularité et fiabilité pour ses clients . Ces trains complets permettent indirectement de préserver des flux de type wagons isolés.

    Lineas France répond actuellement à de nombreux appels d’offres en mettant en avant ses atouts comme sa flexibilité et sa polyvalence.

  • Europorte profite de sa bonne santé financière pour se lancer de nouveaux défis

    Europorte faisait partie des exposants au SITL 2025 que nous avons rencontrés. Sur place, nous avons pu nous entretenir avec Mathias Bouniol, Bouniol, Directeur commercial adjoint..

    Parmi les nouveaux flux assurés par Europorte comme tractionnaire, M. Bouniol nous confirme celui entre l’Allemagne et Bayonne, concernant le transport d’engrais. D’autres projets sont en cours ou à l’étude mais pour des raisons évidentes de confidentialité, M. Bouniol n’a pas pu nous en dire plus.

    Le service FLEX EXPRESS d’Europorte est la seule alternative réelle à Hexafret pour les wagons isolés

    Alors que les sociétés DB Cargo France et Lineas ont abandonné quasiment l’intégralité de leurs flux wagons isolés, Europorte persiste et signe avec plusieurs services permettant à des industriels de profiter du rail au lieu de la route. Parmi les principaux services, notons le corridor Miramas – Sibelin – Lérouville (jusqu’à 8 rotations par semaine entre Sibelin et Lérouville) ou encore celui entre Le Havre et l’Autriche. Et il n’est pas prévu de les abandonner de si tôt.

    Une entreprise toujours rentable qui s’appuie sur sa qualité de service pour voir son EBITDA à nouveau en progression en 2024

    Nous avons demandé à M. Bouniol quel était le secret d’Europorte quant à sa bonne santé financière, là où d’autres entreprises ferroviaires éprouvaient des difficultés à devenir rentables. Parmi les raisons avancées, nous avons noté :

    • La focalisation d’Europorte sur des corridors structurants qui évite un éparpillement des ressources
    • Une qualité de service avec 96% de trains à l’heure, permettant une fidélisation de la clientèle et la conquête de nouveaux marchés
    • Le peu de turnover au sein du personnel, avec une expérience moyenne importante permettant de garantir avec professionnalisme les prestations
    • La culture d’entreprise : « on dit ce qu’on fait, on fait ce qu’on dit »
    • Le développement de nouveaux services à l’image de Track Value, équipement de géolocalisation et de collecte et transmission de données

    Europorte, un gestionnaire d’infrastructure de premier plan

    Europorte dispose également d’un département spécialisé dans la Gestion d’Infrastructure, permettant de réaliser la maintenance optimisée des réseaux ferrées, la gestion des circulations ferroviaires et l’ingénierie de maintenance ferroviaire allant jusqu’à la remise aux normes des voies, les audits de sécurité.

    Dans le cadre des travaux mécanisés, Europorte s’appuie sur ses filiales et ses partenaires pour assurer toutes les garanties d’une réalisation conforme et d’un bon usage de l’infra par les différentes entreprises ferroviaires, dont elle-même.

    A noter qu’Europorte est prestataire en gestion d’infrastructures sur la majorité des ports français (La Rochelle, Nantes, Le Havre, Rouen, Dunkerque, Toulon, Sète et Strasbourg) et dispose d’un agrément de sécurité national en qualité de Gestionnaire d’Infrastructure sur des lignes de fret capillaires du réseau ferré national (cf régénération de la ligne de fret capillaire Laluque – Tartas).

    Les prix pratiqués par Europorte sont reconnus pour être compétitifs et adaptés au système ferroviaire concerné.

    Europorte s’engage dans la décarbonation et l’environnement

    M. Bouniol nous confirme également qu’Europorte s’est engagé à limiter l’impact sur l’environnement de ses locomotives thermiques, en utilisant de l’Oleo100 du Groupe AVRIL, bio carburant à base de Colza (cf. mise en place d’une station sur les voies SNCF Réseau à Dijon). Europorte dispose de 33 locomotives thermiques, dont 7 fonctionnent déjà à l’Oleo100.  En 2024, cela représente une diminution des émissions de CO2 de 1800 T. Pour 2025, le déploiement de l’Oléo100 est déjà acté pour plusieurs autres locomotives.

  • Le transporteur Calsina Carré croit dur comme fer au transport ferroviaire

    Lors du SITL 2025, nous avons rencontré différents acteurs du fret ferroviaire, mais aussi des transporteurs routiers, comme Calsina Carré. Sur le stand situé à proximité de l’espace Intermodal, nous avons pu discuter avec José-Amando Sanchez, Responsable Développement Commercial France de la firme.

    Le moins que l’on puisse dire, c’est que le transporteur routier Espagnol, au contraire de bon nombre de confrères, a fait de l’intermodal et de la décarbonation son cheval de bataille pour rendre la logistique plus propre, plus respectueuse de l’environnement. Ainsi, Calsina Carré a noué des partenariats avec différentes sociétés de ferroutage comme VIIA, Cargobeamer ou autres pour du Ro-Ro, mais dispose également de ses propres terminaux au Boulou, à Perpignan et à Bettembourg.

    L’objectif de Calsina Carré est de connecter l’Afrique du Nord au Nord de l’Europe par des flux logistiques vertueux et durables. Comme on peut le voir sur la carte ci-dessous, les flux sont orientés Sud<->Nord :

    La Belgique, les Pays-Bas, l’Allemagne, le Luxembourg et la France sont le champ d’actions du groupe. Une partie non-négligeable des caisses transite par le train, avec autant de CO2 d’économisés. Parmi les quelques 1300 camions du groupe, une bonne partie utilise du carburant issu des végétaux (HVO ou Hydrotreated Vegetable Oil).

    Si d’autres transporteurs avaient la même politique, on verrait certainement plus d’autoroutes ferroviaires sur notre territoire…

  • Le service combiné entre Metz et Valenton de DB Cargo France devrait démarrer en juin

    Selon nos informations, le service combiné assuré en propre par DB Cargo France et qui devait démarrer en janvier 2025 ne démarrera que dans quelques semaines, probablement en juin. Deux gros chargeurs dont Portmann assureront la pérennité de ce service qui vise à désengorger l’autoroute A4 et la Nationale 4. La société Portmann mise sur ce service pour répondre aux souhaits des clients de réduire l’emprunte carbone de la logistique.

    Cette liaison entre Metz et Valenton s’arrêtera également à Nancy.

  • Le prix du fret ferroviaire continue d’augmenter alors que le fret routier baisse

    Lors du dernier trimestre 2024, le prix du fret ferroviaire a augmenté légèrement alors que celui du fret routier continuait de baisser.

    Depuis 2022, le prix du fret ferroviaire a dépassé celui de la route, n’incitant plus les chargeurs au report modal. La baisse du prix des carburants et le dumping social des routiers de l’Est font la différence.

    Source : Développement Durable

  • Le ferroutage entre Cherbourg et Bayonne repoussé à mi-mai

    Le service de ferroutage Brittany Ferries, assurée par Captrain France, est repoussé de plusieurs semaines à cause de difficultés au niveau du terminal de Bayonne. Malgré les succès des essais effectués au port de Cherbourg, il a été préférable de décaler l’inauguration de ce service pour régler quelques détails sur la partie sud de cette ligne.

    5 rotations par semaine sont prévues avec une quarantaine de caisses à chaque fois, les wagons utilisés étant de technologie Modalhor.

  • Ziegler croit au fret ferroviaire avec son centre logistique embranché au port de Dunkerque

    Récemment, le spécialiste de la logistique et des transports Ziegler a posé sa première pierre de son futur centre logistique situé dans le port de Dunkerque. Ce site de 55 000 m² sera équipé d’un bâtiment de 19 400 m² avec un entrepôt de 16 750 m², mais aussi d’un espace de groupage de 2 000 m² et 400 m² de bureaux.

    La chose la plus intéressant est, qu’outre les 40 quais de chargement pour les camions une connexion ferroviaire de 280 mètres sera disponible. Et si le port de Dunkerque devenait une plateforme logistique intermodale incontournable ?

    Pour rappel le terrassement avait débuté en janvier de cette année.

  • Dernière desserte fret ferroviaire à Salindres pour l’usine Solvay

    La société Hexafret a procédé à la livraison des deux derniers wagons citernes à l’usine Solvay de Salindres. L’usine, vieille de plus de 160 ans, va fermer ses portes et causer la disparition de nombreux emplois.

    Cette fermeture est le signe que la désindustrialisation se poursuit en France. Cette voie ferrée deviendra très certainement une piste cyclable.

  • ERTMS : Un projet en péril ? Les opérateurs de fret ferroviaire tirent la sonnette d’alarme !

    L’ERTMS (European Rail Traffic Management System), censé garantir l’interopérabilité du réseau ferroviaire européen, risque de perdre son objectif initial, selon les acteurs du fret ferroviaire.

    Les défis ?

    • Fragmentation des mises en œuvre : des spécifications techniques qui varient d’un pays à l’autre, rendant l’interopérabilité difficile.
    • Coût élevé pour les opérateurs : les installations embarquées sont lourdes financièrement sans retour sur investissement immédiat.
    • Déploiement trop lent : à ce jour, seuls 14 % du réseau principal est équipé, alors que 50 % des trains traversent au moins une frontière nationale.
    • Procédures d’homologation complexes : les mises à jour logicielles prennent des mois, ralentissant le passage à une signalisation unifiée.

    Que recommande l’ERFA (European Rail Freight Association) ?

    • Stabiliser les spécifications pour éviter une évolution constante qui pénalise les opérateurs.
    • Harmoniser les procédures de test pour simplifier l’adoption transfrontalière.
    • Financer les unités embarquées pour encourager leur adoption sans pénaliser les entreprises ferroviaires.
    • Rendre les innovations facultatives et éviter d’imposer des coûts excessifs aux opérateurs.

    Au-delà de ces recommandations, il est crucial de mettre en place une feuille de route claire pour les constructeurs de matériel roulant. Dans un secteur où les cycles de production s’étendent sur plusieurs années, entre l’intention d’un opérateur et la livraison des séries, des modifications régulières des spécifications techniques imposent des retrofits réguliers. L’harmonisation des standards et une vision stratégique à long terme sont indispensables pour aligner les attentes des opérateurs avec les capacités des fabricants, garantissant ainsi une transition réussie vers une signalisation unifiée.

    L’ERTMS doit être une opportunité pour moderniser le rail européen, pas un frein à sa compétitivité !

    Source : Sébastien Pillot, Directeur Général Dipostel

  • Extension de la plateforme de transport combiné de Vénissieux – Saint-Priest pour plus de fret ferroviaire

    S’il y a bien un secteur où le fret ferroviaire a le vent en poupe, c’est le transport combiné, où le ferroviaire devient en quelque sorte le sous-traitant de la route. Avec l’installation de trois nouvelles voies de service ainsi que de nouveaux portiques, la plateforme de transport combiné Vénissieux – Saint Priest va répondre à ce besoin en augmentant ses capacités d’accueil de train de 40%.

    Le trafic va passer ainsi de 7 allers-retours à 9 allers-retours en mars 2025, puis 10 en 2026. Pour rappel, cette plateforme est gérée par SNCF Réseau et près de 10% du fret national passe par cette plateforme.