Lors du SITL 2025, nous avons rencontré la société Dieppe Maritime, en charge de la gestion de l’infrastructure du port de Dieppe. Petit port situé à proximité de Rouen et impacté par le développement du port du Havre, principal port de Normandie, Dieppe cherche sa place et joue sa carte de la proximité et de l’efficacité.
Interrogée sur le développement du fret ferroviaire, une responsable de Dieppe Maritime nous confirme qu’il y a toujours des rails sur le port même de Dieppe, mais que plus aucun train n’achemine ou récupère de la marchandise. Pourtant, avec l’ère de la décarbonation, l’embranchement ferroviaire de ce port fait sens.
La transformation de la voie ferrée entre Dieppe et Serqueux (ce que l’on appelle London – Paris) a complètement détruit les ambitions du port qui aurait pu devenir une sorte de port secondaire Normand, moins cher et plus proche de Paris. Aujourd’hui, si train il y a, il faudrait passer par Rouen (déjà surchargée) ou encore Amiens (très gros détour). Et retransformer la piste cyclable en voie ferrée (qui ferait sens) est hors de question, même si cette piste cyclable n’est pas fréquentée hors période estivale et n’apporte pas grand chose en termes de retombées économiques pour les villes traversées.
Le port de Dieppe risque de ne jamais se développer comme il le faut à cause de ce manque d’infrastructure…




Le service de ferroutage Brittany Ferries, assurée par Captrain France, est repoussé de plusieurs semaines à cause de difficultés au niveau du terminal de Bayonne. Malgré les succès des essais effectués au port de Cherbourg, il a été préférable de décaler l’inauguration de ce service pour régler quelques détails sur la partie sud de cette ligne.
Récemment, le spécialiste de la logistique et des transports Ziegler a posé sa première pierre de son futur centre logistique situé dans le port de Dunkerque. Ce site de 55 000 m² sera équipé d’un bâtiment de 19 400 m² avec un entrepôt de 16 750 m², mais aussi d’un espace de groupage de 2 000 m² et 400 m² de bureaux.


A Fleury-les-Aubrais, au Nord de la ville d’Orléans, une nouvelle plateforme intermodale va voir le jour. Objectif : amener ou faire partir un maximum de trains, les premiers / derniers kilomètres se faisant par camions. Orléans et alentours bénéficient de zones industrielles et artisanales qui pourraient bénéficier de cette plateforme.