Si la ligne entre entre Dreux et Orléans en passant par Chartres n’a pas été déclassée (sauf une toute petite section à Chartres qui permettait de ne pas passer par la gare pour relier Orléans à Dreux), plus aucun ne circule sur cette voie stratégique, hormis sur la section Chartres – Voves et, pour le fret uniquement, entre Orléans et le sur de Voves.

Pourtant, cette voie (qui allait jusqu’à Rouen mais qui a été en grande partie déferré de Dreux à Evreux et d’Evreux à Elbeuf) était autrefois stratégique. Les céréaliers pouvaient dans le temps compter sur le train pour transporter les céréales jusqu’au port de Rouen. Il y également des zones industrielles raccordables qui pourraient s’appuyer sur du fret ferroviaire.
Pour le transport de personnes, on pourrait imaginer des petites navettes pour du direct Dreux-Chartres-Orléans, et des omnibus pour desservir les gares intermédiaires. Pour les étudiants, pour aller de Chartres à Orléans, c’est l’autocar obligatoire et pourtant, la circulation est difficile, entraînant des retards.
Malgré tous les avantages que peuvent apporter la réouverture de ce tronçon, cela ne semble susciter aucun engouement, hormis pour le député de Dreux. Les riverains, les personnes qui auraient tout intérêt à avoir une option train au lieu de la voiture, les grands céréaliers qui pourraient faire des économies avec un train au lieu d’une vingtaine de camions, semblent désintéressés.
Est-ce que Dreux-Chartres est une voie vouée à devenir une nouvelle piste cyclable, et est-ce que la section Voves – Orléans est définitivement enterrée ?